Mes premiers pas sur le sol québécois furent à l’origine de
belles rencontres :
Le peuple premier de souche
canadienne (amérindien), les descendants d’émigrés européens ou
d’autres nationalités, arrivés sur cette magnifique terre qu’est
le Canada, rencontres faites lors des conférences ou entretiens
à Drummonville, Sherbrooke, Montréal, St Adèle, St Ephrem,
Québec
Mes frères amérindiens, c’est dans
les réserves que je les ai retrouvés, comme Nicole Bonsawin,
Patrick Cote, Dominique Raquin.
Les journalistes Eugène Francoeur
et le sage Jacques Languirand, ainsi que Line Blouin,
art-thérapeute, qui s’est chargée de l’organisation de mes
conférences et a été prise pour mon attaché de presse.
Mon éditrice Louise Courteau,
présente à l’une de mes conférences programmée par Richard
Glenn, et aussi Ginette Bouchard dont j’ai pu faire la
connaissance.
J’ai eu l’opportunité de voir un
bébé bison blanc qui représente pour les Indiens d’Amérique du
Nord la prophétie du changement de l’humanité.
J’ai également participé avec les
Amérindiens au rituel du calumet de la paix symbolisant la
rencontre de l’aigle et du condor.
Mes
personnages inoubliables du Québec
A Montréal, j’ai rencontré une
femme d’une cinquantaine d’année, catholique pratiquante qui m’a
dit ceci :
- L’unique chose qui perturbe ma
foi et que je ne peux admettre, est que Dieu a laissé son fils
unique et bien-aimé, être torturé et assassiné sur la croix pour
qu’il nous sauve de nos péchés, comme l’Eglise nous l’enseigne,
et que Dieu n’a rien fait pour sauver son enfant.
Moi aussi j’ai un enfant, mais
jamais je ne l’enverrai faire la guerre en Irak ou en
Afghanistan, et que son corps soit déchiqueté par une bombe.
Comment a-t-Il pu agir ainsi ?
Voici ma réponse :
- Ne vous préoccupez pas de ce
que dit l’Eglise au sujet du péché originel, laissez cela aux
théologiens. Il est nécessaire que vous trouviez cet Homme du
futur appelé Jésus que je considère, moi Amérindien non
chrétien, comme un frère, qui malheureusement a été assassiné
par le pouvoir politique, économique de son époque. Cette
crucifixion de Jésus, faite pour effacer le pêché originel, a
créé dans la civilisation judéo-chrétienne la culpabilité car
l’église dit : « Vous êtes nés dans le pêché ».
Pouvez-vous
me donner un exemple de culpabilité me dit-elle?
En accord
avec la Tradition amérindienne, nous nous sommes incarnés sur la
planète Terre pour expérimenter la Vie; il n’y a pas de
culpabilité, nous avons le droit à l’erreur car nous ne savons
pas tout.
Deuxième
rencontre
C’est avec
beaucoup d’émotion qu’une femme médecine amérindienne de 50 ans
m’a raconté son histoire :
- Je me suis cachée dans ma maison
pour ne pas être conduite à l’école des missionnaires blancs
pour devenir « civilisée » : défense de parler sa langue,
obligation de s’habiller comme les Européens… Tous mes frères et
sœurs ont été kidnappés pendant que mes parents travaillaient au
champ et maintenant nous apprenons que les petites filles et les
petits garçons ont été victimes de missionnaires pédophiles
catholiques et anglicans.
Troisième rencontre
Je fus invité à donner une
conférence dans un centre qui s’intéresse à l’ufologie. Deux
cents personnes étaient présentes, toutes passionnées par les
soucoupes volantes et les extra-terrestres.
J’ai commencé ma conférence en
disant que nous sommes tous des extra-terrestres ayant perdu la
mémoire au moment de l’incarnation et que nous sommes sur cette
planète Terre pour expérimenter la vie humaine. L’auditoire est
resté silencieux, impassible et j’ai continué en disant que pour
les Amérindiens, depuis des millénaires, nous croyons que nos
frères des autres dimensions nous rendent visite et nous observe
dans notre évolution.
J’ai constaté que toutes ces
personnes ont écouté un Amérindien avec beaucoup de respect.
|